Lutte contre le covid-19 : A Boké, des citoyens disent ne pas pouvoir s’aligner derrière une décision d’Alpha Condé

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Le port obligatoire des masques ou bavettes est entré officiellement en vigueur ce samedi 18 avril en Guinée. Si la mesure est appréciée par nombre de citoyens et respectée par endroits, le prix des bavettes fixé à 2.500 francs guinéens quant à lui fait objet de contestation. C’est le cas à Boké où certains revendeurs ont dit au micro de  refletguinee.com ne pas  pouvoir s’aligner derrière ce prix officiel pour diverses raisons.

L’une des mesures prises par les autorités pour lutter le covid-19 est le port obligatoire des masques. Pour faciliter cela, la fabrication locale a été autorisée et l’unité fixé à  un prix n’excédant pas 2.500 francs guinéens. A Boké, ce n’est pas le prix pratiqué sur place a constaté refletguinee.com. Dans les pharmacies, un masque se vend à 5000 GNF au minimum et au marché à 3000 pour les bavettes. Certains expliquent qu’ils ont fait la commande avec un prix élevé bien avant la décision du président. C’est pourquoi, ils ne peuvent pas revendre à 2.500 l’unité. « On ne peut pas revendre une bavette à 2500 francs. Là, nous somme obligés de revendre soit à 3500 ou à 3000 sin non ça va jouer sur nous. Nous allons respecter les dispositions prises par le président de la République mais ce que nous avons déjà acheté, il nous faut revendre ça à 3500. Nous ne pouvons pas revendre ça à 2500. Donc nous ne pouvons pas accepter ça pour le moment… », lance un d’entre eux qui a préfère garder l’anonymat.

Plus loin, il invite les autorités à prendre des mesures d’accompagnements pour rendre effective le port obligatoire des masques. « L’autorité peut nous aider à acheter en raison de 2000 pour revendre à 2500. En faite c’est l’autorité qui peut aider la population » plaide t-il. 

Plusieurs autres citoyens interrogés par refletguinee.com dans la journée de ce samedi 18 avril à Boké estiment que le port obligatoire des masques est une bonne décision mais ils plaident pour que ces masques soient disponibles même dans les villages les plus reculés de la Guinée.

      Depuis Boké N’diré Diallo pour refletguinee.com 

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